ORIGINES:
CE SPECTACLE N'EST PLUS JOUE
C’est un spectacle qui puise sa source dans l’écriture slam [1]. Ici, l’écriture est féminine, la douceur et la sensualité rencontrent la force de la réalité sociale. La comédienne clame, scande, joue et chante les questions qui l’animent en toute simplicité : Identité culturelle, rapports hommes/femmes, handicap et langage, filiation, flux migratoires, que transmettons-nous de notre histoire ? Et comment transmettre quelque chose lorsque nos origines nous échappent ? La musique surprend par sa diversité et l'originalité des instruments utilisés: Verres chantants, Udu, T'bila, Tambours d'eau, Mélodica, Sanza... Elle soutient le propos, invite le spectateur au rêve, à la réflexion , nourrit l' émotion , donne un esprit de fête , provoque de l'humour. Plus qu'un accompagnateur, le musicien participe à la dramaturgie du spectacle.
Durée du spectacle :
1 heure
Installation :
De 2 à 3 heures selon les espaces
Jauge :
de 20 à 200 personnes
(selon conditions d'accueil)
Besoins techniques :
Dimensions adaptables en fonction du lieu.
Longueur de 5 à 6 mètres maxi 10 mètres
Profondeur minimum 4 mètres maxi 6 mètres
Tarifs :
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Mise en scène et Scénographie : du théâtre musical
2 cordes tendues se croisent et traversent le plateau:
croisée des vies et des destinées.
Les femmes étendent leur linge, se cachent ou disent leur amour à travers les draps.
La première partie évoque les femmes et leur(s) histoire(s) , leurs rapports aux hommes, à l'écriture, au chocolat ! Pour cela elle fait appel au théâtre d’ombres, à des personnages féminins marqués, à des chansons des années 20 , à une théâtralité de type "cabaret" .
Les verres chantent la sensualité des femmes, le mélodica entraîne les refrains féministes, et le cajon bat le pavé en battant la mesure pour que l'homme batte des mains sans battre les corps .
Tout bascule, à l'endroit où la femme devient mère , où l'enfant n'a plus de père, où le langage navigue entre la terre et l'air, dans cet espace-temps où le handicap dépasse toutes les frontières, rassemble des souffrances semblables à celles d'une guerre.
Valse légère accompagnée par l'orgue de verres , fragilité des âmes, tendue sur le fil de la vie.
La deuxième partie, plus intériorisée, s'inscrit dans une poésie du voyage, fait appel aux techniques du conte, du récit. Lorsqu’elle slame, Cigane, c’est son « blaze », son pseudo, raconte des histoires. Le musicien devient griot, intervient délicatement au son d’instruments étonnants : Sanza, Tbila, Potée africaine et Tambours d’eau pour évoquer la mer et ses pirates, une terre africaine parfois violente.
De l'esclavage d'hier à l' exploitation industrielle des détresses de nos cités urbaines , le décors se dénude pour poser la question de la condition humaine.
Plaisir du partage autour des sons et des mots « Origines » est un spectacle différent : ni un concert, ni une slam session, ni un conte, ni une pièce de théâtre, c’est une création originale de théâtre musical à découvrir absolument.
Public: Familles, Ados, Adultes
Textes, Théâtre et Chant : CIGANE
Musique : Philippe PAYSSERAND
Conseil Artistique : David TEYSSEYRE
(Théâtre Le Cabestan - Avignon)
Régisseur Lumières : Carl LIVINGSTON
Avec le soutien de la DRAC PACA
Mairie de Morrieres Les Avignon (Espace Culturel Folard)
Soutien de Production Festival Avignon OFF : Pittchoun Théâtre
Dossiers téléchargeables :
[1] SLAM implique l’idée de « faire claquer les mots » car le son "Slam" correspond pour Marc SMITH, fondateur de la poésie Slam aux Etats Unis, au bruit que fait la batte de baseball lorsqu'elle vient taper la balle . Au moyen de textes courts et incisifs (3 minutes), le slameur envoie ses mots, il les fait « sonner » pour appuyer son propos. SLAM signifie également "schelem" ou tournoi. Ce terme fait référence à des joutes verbales a capella organisées sous forme de tournois et dont le jury est en général composé de 5 membres du public.